Kawasaki
KS?125 - 1978
Un tempérament d'enfer

Après n'avoir longtemps pensé qu'aux États-Unis, Kawasaki se réalise, en 1974, que le marché du trail a explosé en Europe et en particulier en France où les 125 cm3 se vendent chaque année par dizaines de milliers d'exemplaires, la championne incontestée de ces ventes record est la Yamaha DT125 et, pour imposer son image, Kawasaki se doit de faire mieux.

Faire mieux que la concurrence
La KS y réussit parfaitement en proposant un tempérament de feu et d'excellentes qualités de partie cycle. Son nouveau moteur reprend la technique, traditionnelle pour les petites cylindrées Kawasaki, de l'alimentation par distributeur rotatif et annonce ainsi 13 ch à6 500 tr/mn. Plus pointue que sa rivale, la KS accepte mal les évolutions aux bas régimes, en tout terrain ou en ville, et s'avère moins polyvalente. Par contre, elle est une excellente machine d'initiation à l'enduro et elle est la meilleure de sa catégorie sur les parcours rapides et défoncés.

Assagie puis redynamisée
Devenue KE pour 1976, la 125 trail Kawasaki se civilise et devient plus confortable mais perd 2,5 ch au passage. Un nouveau décor lui permet de tenir encore en 1979 mais elle doit s'effacer, en 1980, devant une nouvelle KE125 A, plus puissante (13,5 ch), plus sportive qui reprend l'architecture des machines de cross de la marque avec des suspensions à plus grand débattement.

Monocylindre 2 temps refroidi par air - 124 cm3 (56 x 50,6 mm) - 13 ch/6 500 tr/min - Alimentation par distributeur rotatif et carburateur Ø 24 mm - Allumage par volant magnétique - Graissage séparé - Démarrage au kick - Boîte 6 rapports - Cadre simple berceau dédoublé - Suspensions av. télescopique, ar. oscillante à 2 combinés - Freins à tambour simples cames, 120/130 mm - Pneus av. 2,75 x 21", ar. 3,50 x 18" - 104 kg 132 km/h.

Élégant dans sa robe vert métal, le Kawasaki séduit la jeune génération sportive de cette époque.