Yamaha XT 500 Prototype 1973

Présentée au salon de Paris 1975 et commercialisée en Février 1976, la Yamaha XT 500 a changé le cours de l'histoire de la moto. Cette révolution couvait depuis plus de deux ans chez Yamaha mais aussi chez Kawasaki et sans doute Honda qui ont étudié de gros monocyclindres tout terrain dés 1973. Les difficultés de [...]

Souvenir de guerre !

Crise de rire à la rédaction de Moto Journal lors de la réalisation du N°441 de janvier 1980 ou le facétieux maquettiste Christian Guy réalise cette fausse couverture pour l'encart central consacré aux grands moments des années 70. Il me semble me rappeler que l'ennemi juré et concurrent s'est fâché tout rouge…

Histoires motocyclistes et indispensables

C’est un drôle de grand livre format A4, qui n’est ni l’histoire d’une marque, ni celle de pilotes, ni même celle de la moto, mais une image de vie superbement narrée par Jacqui Pichaud (de Limoges !) qui a longuement enregistré les souvenirs motocyclistes et souvent aussi, automobilistes, de quelques acteurs connus dans ce domaine, y compris [...]

KG: la première Allemande à arbre

BMW, a présenté en 1923 une moto robuste à moteur flat twin, soupapes laterales et transmission par arbre qui fera sa fortune et sa réputation. C’est bien, mais il ne faut pas pour autant oublier les autres marques qui ont défriché ces techniques en étant souvent beaucoup plus à l’avant-garde. C’est le cas des ABC pour leur moteur culbuté et des Krieger Gnädig /Allright pour leur transmission par arbre, première du genre outre-Rhin en 1919.

Photos et archives © FM Dumas/moto-collection.org

Dès 1919, les trois frères Krieger (anciens as de l’aviation militaire) et le technicien Franz Gnädig produisent à Suhl, en Thuringe, une moto qui est la première en Allemagne, à proposer une transmission par arbre en série, quatre ans avant la BMW 500 R32.

C’est une machine très moderne pour son temps avec piston et carters en aluminium et un bloc moteur-boîte de vitesses à trois rapports. Forts de leur expérience d’avionneurs, les frères Krieger ont également opté pour un graissage à carter sec, une technique tout à fait exceptionnelle en moto à cette époque. Le cadre triangulé est tout aussi d’avant-garde mais on ne peut en dire autant de la suspension avant pendulaire qui s’appuie sur des ressorts à lames.

En 1922, la crise s’annonce en Allemagne et Krieger-Gnädig s’associe à la marque Cito pour rationaliser leurs fabrications respectives. Cito sera à son tour absorbée, en 1923, par la vieille firme Allright. Un malheureux concours de circonstances va hâter la fin de cette belle KG. Allright, basé à Cologne, cherche à rapatrier l’ensemble de ses activités sur les bords du Rhin et surtout, la récente BMW flat twin démode d’un coup toutes ses concurrentes. En dépit d’une modernisation timide par l’ingénieur Rudi Albert. Ces Krieger-Gnädig disparaissent du catalogue Allright tandis que leur fabrication est reprise sous son nom par Paul Henkel jusqu’en 1930.

Avant même qu’Allright n’interrompe la construction des K.G. pour ne plus se consacrer qu’aux bicyclettes et aux équipements pour d’autres constructeurs (suspensions, freins, etc…), les frères Krieger et Franz Gnädig avaient quitté le bateau. Les premiers relancent en 1925 une éphémère fabrication à moteur Blackburne sous la marque “Original Krueger”, tandis que Gnädig produit, dès 1924, une nouvelle machine portant son nom. En 1926, il rejoint Diamant, qui revient alors à la moto et qui finira par rejoindre le groupe Opel.

Un clic sur les images pour les agrandir, un clic sur les liens en bleu pour accéder aux fiches techniques et descriptions des modèles concernés

 

BMW, a présenté en 1923 une moto robuste à moteur flat twin, soupapes laterales et transmission par arbre qui fera sa fortune et sa réputation. C'est bien, mais il ne faut pas pour autant oublier les autres marques qui ont défriché ces techniques en étant souvent beaucoup plus à l'avant-garde. C'est le cas des ABC [...]

Collection Chapleur: suite sans fin

Retour au point de départ. En dépit des multiples démarches de la FFVE et des collectionneurs concernés, à commencer par Jean-Baptiste Chapleur, petit-fils de Maurice, la « Confrérie des vieux clous » et Gilles Destailleur, la collection Maurice Chapleur, précédemment exposée au musée d’Amneville désormais fermé, est toujours stockée, on ne sait dans quelles conditions dans un [...]