1953 : après que ses moteurs 125 et 175 à soupapes culbutées aient séduit près de 40 marques en France et 5 à l'étranger dont DMW cette année-là en Grande-Bretagne, les Ateliers Mécaniques du Centre (AMC) vont-ils passer le pas et devenir un motoriste réputé, même à l'international, pour de plus grosses cylindrées. C'est l'espoir qui naît après le salon d'Earls Court à Londres fin 1953, où DMW fait sa révolution avec  trois modèles de quatre temps magnifiquement mis en valeur par la couleur bleu ciel réservée d'usage aux versions course de la marque. Hélas, seule la 175 De Luxe, aura, semble-t-il, une bien timide carrière. La Hornet de compétition à double ACT annoncée en 125 cm3 ne sera jamais produite, pas plus que la Dolomite qui étrenne le tout nouveau bloc 250 cm3 sorti cette même année et rapporté de France par Arthur Frost, directeur technique de DMW. Cette belle 250 Dolomite se vante au salon d'Earls Court de 15 ch à 6000 tr/min contre 10 ch à 4500 t/min pour la DMW 224 cm3 animée par le nouveau moteur Villiers qui lui fait face et qui partage d'ailleurs nombre de ses composants de partie cycle avec une structure mixte en tubes carrées et partie arrière en tôle emboutie à ceci près que c'est un simple berceau sur la Cortina et un double pour la Dolomite à moteur AMC. 

DMW, qui ne commercialisa jamais la 250 Dolomite à moteur AMC, avant même, peut-être, d'en avoir fait de longs essais, eut malheureusement raison, car ce beau moteur, sorti trop tôt, avait pas mal de défauts de jeunesse et une certaine paresse et AMC n'eut pas le temps d'y remédier. 

Se reporter pour la description du moteur aux modèles français l'ayant utilisé  AGF prototype, Alcyon type 39, Automoto CHL ou DS Malterre M13. 

En 1955 DMW commercialisait pourtant une Dolomite, mais celle nouvelle machine était animée par le Villiers bicylindre.