FB Mondial : La période glorieuse de 1949 à 1957

Les anciens se souviennent peut-être, qu’il y a « quelques dizaines d’années », Didier Ganneau et moi-même co-signèrent nombre d’articles et deux grands livres sous la signature FMDG. Elle revient aujourd’hui avec une reprise revue et complétée, surtout en images, de cette histoire de FB Mondial publiée en 2012.

Ah si la France n’avait pas fait sa révolution ! Non seulement les aristos n’auraient pas été raccourcis, mais certains ne se seraient ruinés qu’en… se passionnant pour la moto !

Et si le destin de la moto passait par le mécénat des nobles ? Au même titre que lord Hesketh ou le comte Agusta, le comte Boselli aurait pu vous en parler. Il existe un palais Boselli à Parme, on trouve trace d’un Giovanni Boselli dès 1305 à Piacenza (Plaisance, en français, à 50 km au sud-est de Milan), une branche de la famille est impliquée dans l’industrie textile milanaise depuis le XVIème siècle… et dans les années 1920, les Boselli sont toujours de gros propriétaires terriens dans la région.

Cette 125 Mondial usine a remporté 4 victoires sur quatre courses aux GP de 1951 (archives Didier Ganneau)

Massimo est alors avocat, et son fils Giuseppe mène une honnête carrière de pilote (il décrochera encore une médaille d’or aux Six Jours d’enduro 1935), durant laquelle il affronte régulièrement un dénommé Alfonso Morini : l’émulation entre les deux personnages sera durable. Giuseppe s’implique aussi dans la marque bolognaise GD pour laquelle il pilote, puis dans sa voisine CM, et c’est là qu’il tisse des liens indéfectibles avec le technicien Oreste Drusiani, motoriste pour les deux marques.

En 1929, Giuseppe parvient à convaincre ses frères ainés Carlo, Luigi et Ettore d’entamer sous le label FB (Fratelli Boselli) la production… de « motocarri », autrement dit de tricycles à usage professionnel. Humbles débuts, mais habilement ciblés dans cette Italie encore bien jeune, en manque de moyens de transport rationnels et dont l’industrie est de toute façon sous tutelle dirigiste mussolinienne. L’affaire est d’ailleurs vite couronnée de succès, les FB à soupapes latérales ou culbutées étant plutôt moins rustiques la concurrence.

Catalogue FB de 1936 (archives Cybermotorcycle.com)
FB 1937-Moto carro Titanus (archives Cybermotorcycle.com)
Alfonso Drusiani et le chef mécano Omer Melotti aux côtés de Carlo Ubbiali en 1950 (archives Motociclismo d’Epoca).

Le mono 125 double arbre que dessine en 1948 Alfonso Drusiani (le fils d’Oreste, qui a repris les activités de son père) est très en avance sur son temps. Boselli l’adopte aussitôt pour une machine qui, le 14 octobre, s’octroie plusieurs records du monde dont le kilomètre lancé à 130 km/h aux mains de Luigi Cavanna, en dépit du brouillard et d’une forte pluie, sur une simple route près de Crémone. Avec un carénage complet et sur une autoroute belge, le record sera facilement porté à plus de 160 km/h l’année suivante, et ce premier exploit lui vaudra son nom : FB Mondial.

Dès 1949, Mondial écrase le Championnat du Monde qui vient juste d’être créé : trois victoires en trois courses (deux pour Nello Pagani, une pour Gianni Leoni), idem en 1950 (Ruffo, Ubbiali et Gianni Leoni), et quatre victoires sur quatre courses en 1951 pour Ubbiali, Gianni Leoni, Guido Leoni et Cromie McCandless. Il faut dire que la concurrence est pour le moins clairsemée, dans ce championnat balbutiant : en 1949, Nello Pagani a déjà 38 ans, il a derrière lui une belle carrière en automobile, et c’est un grand gabarit peu adapté à la 125 ; quant au GP de l’Ulster 1950, il ne compte à l’arrivée que… deux pilotes sur trois partants, tous sur Mondial !

Ici c'est Gianni Leoni volant vers la victoire à Monza le 12 septembre 1950. Sa Mondial est entièrement carénée avec une longue queue qui englobe totalement ma roue arrière et se prolonge largement derrière ! (archives F-M Dumas)

Dans cette 125 cm3 cylindrée considérée jusqu’alors comme purement économique et utilitaire, on peut aussi relativiser en rappelant que, de MV Agusta à Morini, la concurrence était jusqu’alors concentrée sur le deux-temps tout simple. La mécanique conçue par Drusiani, sophistiquée, mais performante et fiable, avec son carter monobloc et son entrainement de distribution par arbre et couple conique avait tous les atouts.

C’est l’époque où les moyens et les succès du comte Boselli attirent une foule de bonnes recrues. On voit entre autres passer en 1952 Fabio Taglioni, en provenance de Ceccato. Il sera responsable du moteur baptisé Bilancerino, reconnaissable à son carter de distribution guilloché. Taglioni, après avoir proposé sa distribution desmodromique à Mondial, ira la vendre à Ducati en 1954. C’est en voyant son succès « dans la maison d’en face » et la vogue de cette technique jusque chez Mercedes que Mondial feindra d’expérimenter à son tour le desmo peu avant de se retirer des Grands Prix en 1957. Contrairement au projet MV Agusta de la même époque, jamais pourtant une Mondial 125 desmo n’aura réellement existé, en dépit des affirmations de plusieurs historiens de la moto, de Mick Walker à Roy Bacon, d’Abramo Luraschi à Massimo Clarke : c’est notre confrère Carlo Perelli qui l’établira formellement en 2002 en démontant la prétendue « quatre arbres » pour n’y trouver qu’un simple double arbre.

L’époque, en tout cas, n’est pas à l’abri des drames : Gianni Leoni, Guido Leoni et Raffaele Alberti se tuent en course avant la fin de saison 1951, et la marque n’aura le temps de dominer outrageusement que durant trois ans. Dès 1952, MV Agusta prend la main, puis NSU débarque en Championnat du Monde et va imprimer une nouvelle cadence aux Grands Prix. Surtout, Drusiani part en 1953 fonder la marque Comet, avec sous le bras le projet d’un twin à commande de distribution par chaine entre les cylindres et même une distribution sans soupapes. En Italie, non seulement le scooter commence à asphyxier la petite moto, mais à partir de 1953, l’usine — qui n’exporte pratiquement pas — préfère se consacrer aux courses nationales, sur route ou circuit, plutôt qu’aux Grand Prix.

La Mondial 125 SS simple ACT de 1952 annonçait 18 ch à 12 000 tr/min et pesait 130 kg. Cet exemplaire est exposé au musée Barber aux États-Unis (photo Hugues Desceliers)
Jacky Onda court vers la victoire aux coupes du salon à Montlhéry en 1952 au guidon de la 175 simple ACT. (archives F-M Dumas)
Jacky Onda à l’arrivée. A ses côtés, en blanc, Georges Houel. Vainqueur en 250 sur Moto-Guzzi. (archives F-M Dumas)
Jacky Onda ici en uniforme durant son service militaire et devant le magasin de la rue Trachel à Nice ou il est aujourd’hui la concessionnaire Yamaha, prend livraison de sa 125 Mondial simple ACT en 1956. (archives FM Dumas)

Dans les courses nationales, il n’est pas rare de trouver une trentaine de pilotes officiels au départ des grandes épreuves ! Ces compétitions avec leurs différentes catégories ne sont pourtant guère moins coûteuses que les Grands Prix, mais les résultats suivent, en Italie comme en France. On se souvient de la victoire au scratch de Remo Venturi dans le Milan-Tarente 1954, qui devance toutes les 250 et 500 avec sa 175, ou de celle de Provini dans le Motogiro de la même année. En France Le jeune Jacky Onda s’illustre dans plusieurs courses à partir de 1952 sur sa Mondial simple ACT et devient champion de France 1954, 55 et 56 en National puis en 1957 en Inter.

Tarquinio Provini sur la 250 monocylindre double arbre en 1955. Doutant sans doute de la fiabilité de la moto, il emporte une trousse à outils complète scotchée au tubes du cadre !(archives F-M Dumas)

La passion reprend le dessus, et le comte Boselli revient en Grands Prix 125 à partir de la fin 1954, une fois les NSU parties, avec une 125 nettement remaniée (on passe notamment du carter sec au carter humide). Il s’attaque même aux 250 courant 1955 avec une 175 monocylindre vite gonflée à 220 cm3, puis au moto-cross en 1956 (avec à la clé plusieurs titres nationaux).

MV Agusta garde pourtant le pouvoir en Championnat du Monde, et Mondial ne revient au meilleur niveau qu’en 1957, suite… au retour de Drusiani en 1956, après l’échec de son aventure Comet. Provini remporte trois GP sur six avec la 125, tandis que Sandford, Provini et Sammy Miller gagnent quatre GP sur six en 250 et finissent le championnat dans cet ordre. Le 250, toujours un mono, suit la mode du moment, avec un entraînement d’arbres à cames par cascade de pignons, même si Provini préférera toujours l’ancien modèle, moins puissant mais plus fiable.

Soichiro Honda ne s’y trompera pas : quand il voudra s’engager à son tour en Grands Prix, c’est à Giuseppe Boselli qu’il demandera en 1957 de lui céder une 125 de 1956. Il la réceptionnera en septembre 1958, et même si sa RC 141 de janvier 1959 est un twin, son moteur s’inspire clairement du mono lombard dans son architecture, notamment par sa commande de distribution par arbre ; et peu importe si lui aussi passera dès 1961 à la cascade de pignons.

Un 175 Bilancerino de 1956, avec le démarrage par kick obligatoire dans les épreuves pour motos prétendument « de série ». (archives Didier Ganneau)
Legendée précédemment départ 125 TT 1957, cette photo est en fait le départ des 250cc. Sandford va gagner ,Colombo qui est caché par Ubbiali sur le document va terminer troisieme et Miller sur la Mondial,cinquieme. Chadwick derriere 6eme.(archives Didier Ganneau)
La 250 GP habillée de son imposant carénage intégral en 1956.
Romolo Ferri sur la 125 au GP de France à Reims en 1955 où il finit 6e. (archives FM Dumas)

Mondial tenta aussi le bicylindre en 250 et il semble bien à deux reprises. Le premier prototype, concocté par Drusiani fin 1955 et constitué de deux monos 125 côte à côte se révèle trop lourd et trop encombrant car trop large avec la chaîne à l’extérieur de l’amortisseur. Mondial contacta alors Lino Tonti en 1956 pour développer un nouveau projet plus compact qui ne sera pas sans rappeler les Bianchi et Paton. Décidément, rien n’est trop beau et les bons résultats commerciaux permettent ces couteux développements.

La 250 bicylindre développée par Drusiani en 1956 était puissante mais lourde et encombrante : il fallait même faire passer la chaine secondaire à l’extérieur des amortisseurs ! (photo Didier Ganneau)

La période de splendeur de FB Mondial est bien courte : de 1949 à 1957. Dès 1958, son histoire ne sera plus qu’une lente décadence.

En 1957, les moyens financiers viennent à manquer, et les deux-temps se font de nouveau menaçants en petites cylindrées, grâce aux efforts de DKW puis aux travaux de Walter Kaaden chez MZ. Mondial quitte donc les Grands Prix en fin de saison 1957, en même temps que Gilera et Moto Guzzi, abandonnant le terrain aux seules MV du comte Agusta. Alfonso Drusiani part faire un copier-coller de sa Comet chez Berneg, Lino Tonti remballe son étude de 250 twin et la recyclera chez Bianchi, tandis que Giuseppe Pattoni (un autre ancien du service course Mondial) récupère le matériel de l’usine et continue à le développer sous la marque Paton.

L’arrivée d’un nouveau permis en 1960 puis le décès de Michelini en 1961 et la faillite de Rocca vont précipiter le déclin. On trouve même au catalogue 1960 un pur scooter, le 75 Lady. Francesco Villa arrive malgré tout à convaincre Boselli de ressortir du placard les machines de course de 1957, comme Geoff Duke parviendra à le faire avec le commendatore Gilera en 1963. La 250 est dépassée, mais la 125 permet encore à Francesco de décrocher le titre national en 1961, 1962 et 1963, et il crée même une 50/60 sur le même format (les courses de 50 cm3 sont alors, en Italie comme en France, pratiquement interdites pour ne pas nuire à l’image raisonnable et aux privilèges administratifs du cyclomoteur). Jacky Onda, en France, décroche encore le titre national 125 en 1965, faisant suite à celui de Benjamin Savoye en 1961.

Benjamin Savoye fait l’intérieur à une Bultaco aux coupes de Paris à Montlhéry en 1961. (archives FM Dumas)
Benjamin Savoye, ici sur la 250 aux côtés de Jacquier Bret aux coupes du salon à Montlhéry en 1960 sera cette année là double champion de France en 250 et en 125. (archives FM Dumas)
Le 250 « usine » de 1957 avait abandonné l’entraînement de distribution par arbre au profit d’une cascade de pignons. (archives Didier Ganneau)
Benjamin Savoye au guidon de la 250 usine en 1958 au GP d’Avignon. Il sera champion de France en 250 National en 1958 et en Inter en 1960. (archives FM Dumas)
La 125 double ACT (commande par arbre et couples coniques) de 1957 ici photographiée au musée Barber aux États-Unis avec un double disque avant et des étriers mécaniques Campagnolo.(photo Hugues Desceliers)
L’autre face de la 125 double ACT de 1957, cette fois avec la moto des championnats de France 58 et 60 de Benjamin Savoye.

Le quatre-temps est maintenant à bout de souffle et les résultats honnêtes de Mondial encouragent le comte Boselli à débloquer de nouveaux fonds pour le développement de moteurs deux-temps pour faire face à la pression de Suzuki et Yamaha. Francesco Villa s’associe donc à Peter Dürr, un technicien allemand spécialiste du cylindre à trous, et développe une 50/60, une 125 et une 250 mono à cylindre horizontal et distributeur rotatif qui sont prêtes pour 1964. La 125 va rencontrer un certain succès en course, mais l’on ne peut s’empêcher de trouver à cet engin plus qu’un air de famille avec celui développé la même année par MV Agusta : Villa serait-il tombé sur une pile de papier carbone ? Toujours est-il qu’en 1966, Daniel Lhéraud deviendra Champion de France 125 avec une telle machine récupérée à l’usine.

De son côté, Francesco Villa devient Champion d’Italie 125 en 1965, tandis que son frère Walter (de 10 ans son cadet) décroche à son tour le titre en 66 et 67. Villa se lance bientôt dans une deuxième génération de deux-temps, avec une 125 mono à cylindre vertical baptisée Beccaccino. Mondial n’ayant plus vraiment les moyens de poursuivre, les motos sont rebaptisées Montesa à partir de 1967, et c’est sous ce label que Walter Villa s’offre à nouveau le titre 125 en 1968 avant que les motos ne deviennent de pures Villa. A partir de la fin 1965, Francesco aura également développé des bicylindres de 250 puis 125, qui n’obtiendront en revanche aucun résultat probant.

Daniel Lhéraud sera champion de France 125 en 1966 avec le deux-temps à cylindre horizontal aux côtés de Francesco Villa, concepteur de cette machine, et Benjamin Savoye qui deviendra importateur de Mondial en France. (archives FM Dumas)
Ce 125 mono deux-temps horizontal de 1963 ressemblait étrangement à un 125 MV contemporain. Francesco Villa a sans doute vendu le même projet aux deux marques. (photo Didier Ganneau)

Il est aujourd’hui difficile de s’y retrouver parmi les Mondial de course survivantes, et cela vaut aussi pour bien d’autres marques. Comme de coutume à l’époque, les machines officielles finissaient souvent entre les mains de pilotes privés, qui les bricolaient. Par ailleurs, nombre de machines « client » ont été transformées au fil des ans pour ressembler à de vraies « usine », et il est donc délicat de retrouver des machines en état conforme à leur définition d’époque. La confusion est également facile entre les innombrables évolutions et versions, sans oublier les refabrications modernes, mais on quitte ici le domaine de moto-collection.org. Pour des infos plus précises sur Mondial comme pour tout ce qui concerne la compétition, allez donc sur Pit-Lane, le site de référence sur le sujet.

S’y ajoute dans le cas particulier de Mondial une période de gloire très courte et désormais lointaine, tandis que sa production de série n’a jamais soulevé l’enthousiasme. On peut d’ailleurs en dire autant des MV Agusta (à l’exception des quatre-cylindres), et on ne connaît guère de club spécialisé de la marque même en Italie. Son parcours n’en méritait pas moins d’être retracé : après tout, dix titres mondiaux (5 pour les pilotes, 5 pour la marque) pour une entreprise n’ayant jamais produit en tout que quelques dizaines de milliers de machines, il n’y avait que des nobles italiens pour faire ça. À bas la révolution !

Ultime version de la 250 siglée Mondial – Paton en 1959 (photo Bonhams)
Une nouvelle 125 GP ne fera qu’une brève apparition au Salon de Bologne 1992.

Dix titres mondiaux de 1949 à 1957

5  pilotes champions du monde

1949 : Nello Pagani en 125 cm3, 1950 : Bruno Ruffo en 125 cm3, 1951 : Carlo Ubbiali en 125 cm3, 1957 : Tarquinio Provini en 125 cm3, Cecil Sanford en 250 cm3.

5 titres au championnat du monde des constructeurs 

125 en 1949 et 50, 125 en 1951 et 125 et 250 en 1957

… et 8 titres de champion de France

1954-55 et 56 : Jacky Onda, champion en 125 National, 1957 : champion de France en 125 Inter.

1958 : Benjamin Savoye, champion de France en 250 National, 1960 : champion de France en 125 et en 250 catégorie Inter, 1961 : champion de France 125 en Inter.


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7 commentaires sur “FB Mondial : La période glorieuse de 1949 à 1957

  1. fmd dit :

    C’est la réponse d’un spécialiste, rien à redire sinon que je suis toujours content de voir une erreur rectifiée. Merci Pierre.

  2. pierre de Pauw dit :

    Hello François -Marie.
    Au sujet de la photo de départ 125 TT 1957,il s’agit en fait du départ des 250cc. Sandford va gagner ,Colombo qui est caché par Ubbiali sur le document va terminer troisieme et Miller sur la Mondial,cinquieme. Chadwick derriere 6eme.Les archives de Didier avaient une autre tenue dans le passé!..LoL…
    Amitiés..Pierre

  3. fmd dit :

    Personellement, je n’ai pas le projet de disparaitre de suite !

  4. Marc Gosselin dit :

    Bonjour,

    Merci vivement pour la grande qualité de vos recherches et publications ! Comment ferons-nous quand le “savoir”” ne sera plus là !

    Excellente continuation,

    Marc

  5. RUDLER dit :

    Encore une bien belle histoire !

  6. fmd dit :

    Merci pour cette belle contradiction à nos propos, mais, fort malheureusement les motocyclettes n’avons pas eu le même pouvoir de séduction auprès de la noblesse française… et puis vous parlez de l’avant guerre, alors que dans notre article nous parlons de la renaissance des marques supportées par la noblesse locale après-guerre.Je vous renvoie la balle.

  7. Sébastien Faurès dit :

    Cher François-Marie, cher Didier,
    Merci beaucoup pour cet article passionnant (et très beau).
    Je rebondis, avec humour, sur votre introduction: “Ah si la France n’avait pas fait sa révolution ! Non seulement les aristos n’auraient pas été raccourcis, mais certains ne se seraient ruinés qu’en… se passionnant pour la moto !”
    Heureusement, il y a tout de même eu des exceptions. J’ai publié un important ouvrage il y a quatre ans sur le constructeur Lorraine-Dietrich, qui a remporté deux fois d’affilée les 24 Heures du Mans en 1925 et 1926 (avec un triplé cette fois). Je vous livre la composition du conseil d’administration de ce constructeur, qui est restée stable de 1910 à 1930:
    – Baron Eugène de Turckheim
    – Baron Adrien de Turckheim
    – Comte Hubert de Pourtalès
    – Baron Léon de Steenhault de Waerbeck
    – Fernand du Roy de Blicquy
    – Charles Nicaise (sujet belge, qui sera anobli en 1929!)