On en sait aujourd’hui un tout petit peu plus sur l’incendie qui a totalement détruit le Top Mountain museum, le musée le plus haut du monde à Hochgurgl en Autriche (et à quelques mètres de l’Italie qui s’appelle de ce côté Passo del Rombo).
Une video repiquée sur la page Facebook de Karol Burger montre les horribles restes des motos après l’incendie. Il n’a vraiment pas grand chose à récupérer.
Sur les 250 ou 270 motos d’exception visibles dans le musée seules quelques Indian de l’exposition temporaire ont pu être sauvées. Tout le reste a été détruit totalement dont une cinquantaine de motos prêtées par le Hockenheim museum. Une partie de ces motos rarissimes étaient au Top Mountain museum dans le cadre d’une exposition spéciale réunissant des motos ayant brillé aux mains de pilotes autrichiens. Il semblerait d’après les premiers rapports d’expertise que l’origine du feu vienne d’un moniteur de télévision.
Ci-après quelques unes des motos du Hockenheim museum qui ont disparu.
On a vraiment du mal à se remettre d’une telle catastrophe, pire encore que celle du National Motorcycle museum de Birmingham en 2003.
Cet exemplaire dans un superbe état d’origine est l’un des quatre construits en 1923 par le constructeur et pilote Freddie Barnes près de l’anneau de Brooklands. Elle appartint au champion autrichien Fritz Dirtl dit “der Blitz” (l’éclair) auteur à son guidon de nombreux records jusqu’en 1935.
Surnommée “Blauwal” (Baleine bleue), cette moto unique a remporté le championnat du monde 125 en 1954 aux mains de Ruppert Hollaus. Plus de détails ICI.
Une rarissime Imperia à moteur Rudge Python à 4 soupapes radiales qui s’illustra aux mains du pilote allemand Ernst Loof.
John Greenwood ne construisit que quatre exemplaires de cette Sunbeam spéciale à simple ACT entraîné par arbre et couples coniques. Elle furent pilotées par le Suisse Francesco Franconi et l’Autrichien Rupert Kramer.
Moins typiquement germaniques que leurs consoeurs, les Horex conçues par Roland Schnell dans les années cinquante, associent le sérieux d’outre-Rhin à des concepts techniques faisant penser à l’Italie. L’explication est bien simple : le pilote-ingénieur responsable du développement des monocylindres de 1952-54, Roland Schnell, venait de créer des merveilles chez Parilla. Pour en savoir plus sur cette unique 350 Horex-Schnell, c’est ICI.
Cette très curieuse Militaire à roues d’artillerie en bois était d’une conception tout à fait moderne en dépit de son apparence. Pour en savoir plus c’est ICI.
La Megola avec son moteur rotatif à 5 cylindres en étoile dans la roue avant est déjà un modèle rarissime, mais en voir une dans un tel état d’origine est totalement exceptionnel. Elle a malheureusement brulé comme toutes les autres motos exposées. Sa description complète est ICI.
bonjour,
malgré ce désastre, il faut continuer à vivre.
je suis passionné de 2 roues et j’ai travaillé dans ce secteur. il va s’en dire que ça peut paraître incompréhensible que ce musée n’est était point trop protégé contre l’incendie…
il y a de ça quelques années, sur Toulouse une incendie avait ravager un concessionnaire multimarques et le feu soit disant issu d’un cours circuit avait commencer au sous sol (ateliers) et le reste de l’immeuble avait été épargner.
le feu qui avait commencer une nuit en Week end, n’a pu être maitriser qu’au petit matin.
la dalle a pût contenir l’énorme chaleur et ainsi pût sauver la reste de la concession ( expo motos neuves)
Et l’épaisse fumée noire charbonneuse est remontée par la clim saupoudrant tout les véhicules.
j’avais fait une visite des lieux…et les motos de ce qu’il est rester…. (Ducati senna… Bimota, Honda, etc… avaient Fondues sauf tout ce qui en acier. (cadres suspensions etc…) mais pour le reste en Alu, magnésium ou Carbonne …On n’ose même pas imaginer la température qu’il a dû y faire au sous sol. J’avais eu du mal à reconnaître les “bécanes”…
Aujourd’hui, beaucoup de concessionnaires sont très peu; voir pas du tout assurés contre ce genre de désastre et les musées le serait ils aussi ? pour des histoires de Budgets et de choix Politiques…
Au vu des images, peut-être certaines motos pourront être reconstruites. Cela reste a Voir. l’avenir nous le dira.
Je suis à l’heure actuelle en création d’une entreprise de pièces détachées de …Motos @nciennes. Et on ne sais Jamais…
Bien Cordialement et Grand V à Tous.
Quel drame innommable, j’en ai les larmes aux yeux!
c’est tout simplement inadmissible .
je place cette catastrophe au même rang que l’incendie du château de Lunéville en lorraine ou de Notre Dame.
Ne pas posséder un système de détection / extinction d’incendie est irresponsable lorsque l’on stock des biens d’une aussi grande valeur historique.
Un collectionneur auto et moto Lorrain.
Moto Collection me ravie depuis de nombreuses années, pour vous dire, depuis les fiches Télé-Poche de Francois Marie et Didier Ganneau. Mais aujourd’hui c’est la boule au ventre. que je lis cette article, quelle horreur, tristesse! car nous sommes nombreux dans notre hexagone à posséder plusieurs motos et c’est bien le pire qui peut nous arriver, mais ainsi va la vie.
Alors une énorme pensée au propriétaire du musée et à leurs donateurs d’un jour.
Amitiés